L’équipe d’animation scientifique de la Faculté des sciences de la santé (FSS) de l’Université de Kara a organisé le jeudi, 16 janvier 2020, une table ronde sur la problématique de la pénurie des produits sanguins au Togo. Cette rencontre, première du genre a connu la participation de M. Bana Botcholi, représentant du maire de la commune Kozah 1, de M. Déladém Azoumah (M.C), doyen de la FSS et représentant le Président de l’Université, de Mme Essohanawè Awitala, directrice du centre régional de transfusion sanguine de Sokodé, des enseignants-chercheurs, des agents de la santé et des étudiants.
La pénurie de sang est l’une des causes majeures de la mortalité au Togo. Elle est due à la rareté des donateurs et, pourtant, la matière première est en chacun de nous et il suffit juste qu’une partie de la population s’engage à en donner pour changer cette situation.
C’est dans l’optique de trouver des approches de solution, des stratégies pouvant inciter les populations à donner de leur sang que l’équipe d’animation scientifique de la FSS a organisé cette rencontre pour échanger avec le monde universitaire et les parties prenantes de la santé. Selon Dr Prénam Houzou, présidente de l’équipe d’animation scientifique « ce problème de sang est un problème transversal qui touche non seulement les malades mais aussi toute la société surtout quand il y a insatisfaction du patient qui manque de sang. Et nous devons en parler pour qu’ensemble nous puissions trouver des approches de proposition de solution pour y remédier ».
Courant la rencontre, l’auditoire a eu droit à deux communications. La première, présentée par Dr Dédé Ajavon a porté sur la mortalité liée à la pénurie du sang, cas de la gynécologie-obstétrique et la deuxième, animée par Dr Koffi Mawussi, a porté sur la pénurie de sang au Togo : états des lieux et perspectives. De ces deux communications, il ressort que le don de sang est l’une des contributions les plus importantes qu’une personne peut apporter à la société. La transfusion sanguine n’est pas sans risque mais le risque reste inférieur au risque de ne pas être transfusé si l’indicateur est posé.
Face à la pénurie du sang qui s’observe avec acuité, le don volontaire de sang de tout un chacun pourrait sauver des vies. Chaque citoyen doit prendre la mesure du problème pour donner du sang afin d’éviter cette pénurie à laquelle les patients sont confrontés.