Le Laboratoire d’étude et de recherches sur l’état et les mutations de l’action publique (LEREMAP) de la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) a organisé, le samedi 26 Octobre 2019, une journée d’études politiques au campus sud de l’Université de Kara sur le thème : L’élection, régulatrice de la vie politique en Afrique noire francophone ? Les travaux ont été ouverts par M. Babakane Coulibaley (MC), doyen de la FDSP, représentant le président de l’Université de Kara. Il était entouré pour la circonstance de M. Messanh Ahlinvi, Agrégé de science politique et directeur adjoint de l’Ecole doctorale de l’Université de Parakou et du vice-doyen de la FDSP, M. Nadjombé Gbéou-Kpayile (MA).
Relever les difficultés constatées durant les processus électoraux dans les pays de l’Afrique noire francophone et proposer des solutions pratiques dans l’amorce démocratique de ces pays, tel était l’objectif principal de cette première journée d’études politiques. Cet objectif a été mentionné dans le mot introductif du directeur de laboratoire, Pr Adama Kpodar, délivré par M. Kakaty Logo (MA), chef de département de Droit public.
Les travaux de cette journée scientifique été ont meublés par des communications présentées par des enseignants-chercheurs, des doctorants et des étudiants en master venus des universités de Kara et de Parakou. L’élection, à travers ces communications, a été évaluée tant du point de vue de la sélection du personnel politique, de la configuration du système politique, du contrôle et de la révocation des dirigeants que de celui du comportement électoral.
Pour mettre en valeur les conclusions des travaux de cette journée d’étude, le doyen Babakane Coulibaley a rassuré les participants que ceux-ci seront compilées dans un document afin que les résultats de ces recherches soient au service de la société.
Parlant de l’enjeu de cette rencontre, M. Messanh Ahlinvi a fait savoir qu’elle fait la promotion de la recherche à l’Université de Kara. « Il faut mettre la recherche au service du développement. Avec cette journée, nous espérons qu’il y aura animation scientifique et que Kara va devenir le point de départ de la science politique au Togo », a-t-il ajouté.
Au terme des activités de cette première journée d’études politiques, le souhait de tous les participants est que ces rencontres scientifiques se multiplient en raison de leur importance non négligeable.