Une journée d’études juridiques s’est déroulée ce 19 octobre 2019, dans la salle KA A200 au campus sud de l’Université de Kara. Organisée par le Laboratoire d’études et de recherche juridiques interdisciplinaire (LERJI) de la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP), la rencontre scientifique s’est articulée autour du thème Le droit africain francophone au prisme du principe de sécurité juridique. La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le Vice-président de l’Université de Kara, Pr Adama Kpodar, en présence de M. Djobo-Babakane Coulibaley (MC), doyen de faculté et directeur du laboratoire.
Première du genre à l’Université de Kara, la journée d’études juridiques a été meublée par diverses communications, en lien avec le principe de sécurité juridique. Pour ce faire, c’est à travers quatre différents panels que les enseignants-chercheurs, les doctorants et les auditeurs de masters ont présenté leurs travaux de recherche en la matière. Les différents débats et contributions menés à la suite des communications ont contribué à relever la prise en compte ou non du principe de sécurité juridique dans l’exercice de compétence normative et ont formulé des orientations possibles.
Le Vice-président, abordant l’importance de cette rencontre, a tout d’abord félicité l’organisation de cet événement avant de préciser qu’il est un cadre d’échange et de promotion des activités de recherches en conformité avec le plan stratégique de l’université.
Pour le directeur du LERJI, « cette manifestation scientifique est un cadre offert aux participants de mettre au point leurs projets de recherche et va permettre un rattachement des formations doctorales et des masters aux laboratoires ».
De l’avis des participants, cette occasion a été depuis longtemps souhaitée et tant attendue. « Cette journée d’études juridiques constitue réellement une réponse aux préoccupations de tout un chacun, que ce soit subjectif ou objectif, par rapport à la sécurité juridique. Le regard du chercheur doit se poser sur des terres nouvelles et les contributions apportées à notre communication ont été très enrichissantes », a laissé entendre Mme Pounawélé Sondo au sortir de la rencontre.
Selon M. Yooudèma Alouki, la thématique abordée à cette journée est d’actualité et les différents panels ont permis de la développer. Ce fut également, pour lui, un moment d’apprendre davantage des uns et des autres. Après cette journée, l’assistance a nourri l’espoir de voir des initiatives de ce genre se poursuivre. Mais déjà, une seconde journée en sciences politiques est prévue pour le 26 octobre prochain.