En mission d’enseignement au département des Langues étrangères appliquées (LEA), le Professeur Gilbert Dotse Yigbé, 1er Vice-doyen de la Faculté des lettres langues et art à l’Université de Lomé (FLLA-UL), a animé une conférence, le jeudi 25 juillet 2019. Axée sur le thème « La reforme LMD et l’épineuse question de l’évaluation : évaluons-nous vraiment autrement? », cette conférence a connu la présence du Vice-doyen de la FLESH, M. Komlan Kouzan, des enseignants-chercheurs et des étudiants.
L’évaluation est, aujourd’hui, au cœur des préoccupations des institutions universitaires au niveau national et international, au regard de son importance pour les étudiants et les enseignants. D’ailleurs, le LMD, pour lequel les Universités Publiques du Togo ont opté, fait recourt à deux points essentiels : enseigner autrement, évaluer autrement.
Partant d’une comparaison insolite du système d’évaluation à l’Université à celui de la surveillance en prison, l’orateur a laissé entendre que le système LMD est sensé libéraliser les talents. Mais force est de constater qu’en ce qui concerne l’évaluation, l’on continue par surveiller et punir les étudiants. « Cette conférence-débat vise à amener les uns et les autres à sortir progressivement de la logique de surveillance et de punition de l’étudiant en le rendant autonome ; ce qui lui permettra d’être responsable de ses recherches », a-t-il précisé. Pour cela, l’évaluation dans le système LMD doit pouvoir s’adapter aux impératifs de ce nouveau régime en prenant également en compte la formation pédagogique universitaire des enseignants et des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce nouveau système. Les réflexions continuerons pour aider à asseoir progressivement une meilleure pratique dans le système universitaire togolais.