Le département de philosophie de l’Université de Kara, en collaboration avec les laboratoires : LaRELiPS, LERPEDDA et HiSDAF, a organisé du 04 au 06 mai 2023 un colloque scientifique international sur la religion et le développement en Afrique. Le lancement des activités de cette messe scientifique a été effectué par le Professeur Tchaa Pali, directeur de la recherche, de la coopération et des partenariats (DIRECOP), représentant le président de l’Université.
L’évènement a connu la participation des enseignants-chercheurs et des religieux de différentes obédiences venus du Bénin, de la Côte d’ivoire, du Niger, du Burkina Fasso, du Gabon, de la France, etc. qui sont intervenus en présentiel et en distantiel.
Ainsi, plus de 190 communications ont été données durant ces trois jours de manifestation scientifique. Ces chercheurs et religieux, analyser les paradoxes que pose la religion sur le développement en Afrique et particulièrement en Afrique subsaharienne.
Une conférence inaugurale portant sur la thématique « La religion, moteur ou frein du développement de l’Afrique », donnée par Professeure Kuwèdaten NAPALA, enseignant-chercheur au département d’Histoire de l’Université de Kara et deux tables rondes ont marqué ce premier colloque du département de Philosophie.
Le Professeur Tchaa PALI, a salué cette initiative de ce département. Pour lui : « La question de religion est une question cruciale qui mérite d’être débattue, d’autant puisque la religion nous conduit à une meilleure vie, quelle qu’en soit l’obédience religieuse à laquelle l’on appartient, chaque individu doit se poser la question, comment sa religion peut contribuer au développement de sa communauté ».
Pour Docteur Habou Kilichi Ibrahim de l’Université André Salifou de Zender du Niger, « Ce colloque vient à point nommé car la question de religion est au cœur de la plupart des conflits dans le monde, et il faut trouver très rapidement des réponses à cette question qui semble miner nos sociétés. D’où même mon intérêt à participer à ce colloque et, j’en suis sûr, nous allons repartir d’ici avec une plus-value».
Soulignons que pour immortaliser l’évènement, les participants à ce colloque ont procédé à la mise en terre des plants en face de l’Agora 21 janvier 2004.